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Le groupe Koza Mostra écume joyeusement les routes de Grèce avec leur musique mélangeant sonorités balkaniques, punk-rock et ska. Proches du peuple, leur devise est : 'Avec la folie par la folie, la Pauvreté veut un bon moment et rire!'

Agathonas Iakovidis est né à Evangelismos en 1955. Ses parents étaient des réfugiés d'Asie. Autodidacte, Agathonas débuta sa carrière dans la musique en 1973, et sortit son 1er disque 4 ans plus tard. Agathonas est l'un des musiciens les plus réputés et respectés de Rebetiko, forme de musique populaire grecque apparue dans les années 1920, qualifiée de 'blues Grec', se jouant généralement au bouzouki et au violon.

Egnatia Odos : une autoroute en Grèce
Grevena : ville grecque
Trehandiri : petit bateau de pêche typique en Grèce

Changement de style assez radical du côté de la Grèce cette année qui nous présente une chanson que certains nommeraient « gag » à défaut d'être folklorique. C’est une contribution inédite pour ce pays qui nous avait présenté des chansons folkloriques dans le passé comme « Opa » (Grèce 2010) mais jamais de chansons tirant sur un côté plus comique.

Côté paroles, il est à noter qu’elles sont en Grec. Ceci est assez rare pour ce pays qui a pris l’habitude de chanter plutôt en anglais à l’Eurovision. Seul le refrain est en anglais et répète en boucle « alcohol is free » (l’alcool est gratuit) qui est par ailleurs le titre de la chanson. Cette répétition permet un côté assez fédérateur à la chanson, qui reste en tête. Le reste des paroles traite plus des marins et de leur rapport à l’alcool.
Même si on y constate de nombreuses références marines, le texte fait néanmoins globalement sourire. Les paroles de la chanson évoquent au début une histoire de marins qui se seraient perdus (et feraient n’importe quoi avec leur bateau sur la mer) avant qu’on apprenne au final que les marins n’en sont en fait pas et que les personnages sont en voiture mais trop sous pour s’en apercevoir, il se font arrêter par la police de la route… En fait, la chanson fait également référence à une légende d'une sirène qui du temps d'Alexandre Le Grand (appelé ici Alex) terrorisait les marins en leur posant une question à laquelle une seule réponse était admise faute de quoi le bateau coulait corps et biens.


Contribution inédite donc pour ce pays qui s’est toujours qualifié en finale et avait également toujours réussi à atteindre le Top 10 jusque l’an passé où il s’est classé 17ème en finale.
Le risque pris par la Grèce semble cependant important, ce genre de contribution à but plutôt comique ayant convaincu l’Europe dans très peu de circonstances, le dernier exemple, le Portugal ayant terminé avant dernier de sa demi-finale en 2011.
Pour espérer se qualifier et faire un bon résultat en finale, le pays peut néanmoins compter le rythme folklorique et entêtant défendu par sa chanson, qui reste unique en son genre en cette année 2013.